Nos engagements
51 filières AOP engagées dans une démarche de qualité durable
Les fromages, beurres et crèmes AOP garantissent des aliments de qualité, typiques, élaborés dans le respect de l’environnement et du bien-être animal. Ils sont issus de filières dynamiques et permettent de maintenir des emplois dans les zones rurales, notamment les zones agricoles défavorisées (montagne, piémont, zones intermédiaires…). En effet, par définition les AOP ne peuvent être délocalisables.
Propriété collective, l’AOP place les Hommes et leurs savoir-faire au cœur de la démarche. Les filières AOP investissent également les champs de la recherche et de l’innovation pour renforcer leurs pratiques dans une logique de développement durable. Et il ne peut en être autrement : avec pour fondement de son identité le terroir, une AOP ne peut se projeter dans l’avenir qu’en assurant la préservation de ce même terroir pour les générations futures.
Oui à la garantie de produits 100% terroir !
De la production du lait à l’affinage, toutes les étapes de production d’une AOP laitière sont réalisées dans une même aire géographique délimitée.
Les produits AOP tirent leur authenticité et leur typicité de cette origine géographique, composée de facteurs naturels et des facteurs humains.
Le lien au terroir, fondamental de chaque cahier des charges AOP
Une AOP tire sa typicité du terroir dont elle est originaire. Chaque produit a des caractéristiques sensorielles spécifiques (goût, saveurs, odeur, texture) qui sont liées aux conditions de production et au terroir d’origine (nature des sols, composition des prairies, race locale, climat, environnement de l’étable, de la laiterie et de la cave d’affinage, ferments locaux, etc.). Pour pouvoir obtenir le label AOP, il faut d’ailleurs que les producteurs démontrent et argumentent le lien entre le produit, sa typicité et le terroir d’origine.
Les fromages au lait cru, une expression du terroir
78 % des fromages AOP sont au lait cru, c’est-à-dire qu’ils sont élaborés avec un lait qui n’a pas été chauffé au-delà de 40°C. Cela permet de conserver la flore microbienne naturellement présente au moment de la traite. Ce microbiote est d’une grande diversité ! Il varie en fonction de l’alimentation des vaches, de la saison, et est propre à chaque ferme et chaque fromagerie. Il va évoluer au cours de la fabrication fromagère et permettre un développement intense d’arômes, de saveurs et de couleurs. Cela permet de proposer une gamme de fromages aux profils aromatiques riches et divers.
Pour en savoir plus sur la richesse des fromages au lait cru et connaître les recommandations de consommation, consultez le site www.fromagesaulaitcru.fr
Oui au développement durable des territoires !
Les fromages, beurres et crèmes AOP créent des emplois non délocalisables dans les élevages et ateliers de fabrication … Et contribuent au maintien de la biodiversité et à l’entretien des paysages.
Les AOP laitières, moteur de l’économie des territoires
Les fromages, beurres et crèmes AOP sont un des moteurs économiques des régions où ils sont produits. Ils sont pourvoyeurs d’emplois directs dans les exploitations agricoles et dans les ateliers de transformation et d’affinage. Ainsi, les savoir-faire spécifiques et les conditions de production strictes des AOP génèrent 2,8 fois plus d’emplois directs aux 100 000 litres transformés que la laiterie France. Ce à quoi il faut ajouter tous les emplois indirects et induits, comme les services aux éleveurs, les instituts techniques, les laboratoires d’analyses, les artisans… Ils sont estimés à 5 emplois induits créés pour un emploi agricole direct.
Ces emplois s’expliquent en partie par une création de valeur supérieure et une répartition plus équilibrée au sein des filières. La valorisation du lait AOP est supérieure au lait conventionnel et dans la majorité des cas les AOP génèrent un supplément de prix payé au producteur. Les AOP génèrent des bassins de production plus attractifs avec des stratégies d’installation et d’implantation directement liées à la présence d’AOP. Enfin, il a été prouvé une capacité des AOP à freiner des phénomènes de restructuration (maintien de petites unités, cessations moins importantes), contribuant ainsi à préserver le tissu agricole et agroalimentaire.
Une importance économique forte selon les régions
La part de la collecte en France utilisée par les AOP laitières s’élève à 11,4% du lait de vache, à 13% du lait de chèvre , et à 37% du lait de brebis [Source : Chiffres clés AOP CNAOL-INAO 2020].
Au niveau régional, ce taux de transformation peut atteindre des niveaux beaucoup plus élevés dans les bassins spécialisés AOP. Ainsi dans le massif du Jura, 60% du lait de vache est transformé en AOP et en Savoie ce taux avoisine les 45%. En lait de chèvre 50% du lait produit dans la région Centre est transformé en AOP. Dans les bassins de production de lait de brebis que sont les Pyrénées Atlantiques et le rayon de roquefort, on atteint respectivement 41% et 46% de taux de transformation en AOP. L’activité économique laitière de ces zones est donc complètement liée à la production sous AOP, même si la valorisation de 100% du lait produit reste nécessaire pour les opérateurs.
Oui aux goûts préservés !
Pour chacun des 51 fromages, beurres et crèmes AOP, les savoir-faire sont préservés et la richesse des goûts protégée par des cahiers des charges officiellement contrôlés et des commissions de dégustation régulières.
Des savoir-faire collectifs et vivants
Issus de l’inventivité des hommes pour transformer et conserver le lait sur un territoire, les savoir-faire développés dans les différentes régions sont nombreux et reflètent la nécessité de s’adapter à la matière première par essence variable : le lait, dont la composition varie au fil des jours et des saisons. Du producteur à l’affineur, chaque maillon de la chaîne a sa propre expertise, extrêmement technique : optimiser le pâturage selon les stades de pousse de l’herbe, maîtriser la qualité sanitaire du lait tout en favorisant des flores d’intérêt fromager, faire les bons choix lors de la transformation selon les caractéristiques du lait du jour, adapter le processus d’affinage selon le potentiel de chaque fromage, etc. Autant de métiers nobles mobilisant des savoir-faire anciens, complexes et sans cesse perfectionnés.
Des goûts authentiques et non standardisés
De par leur diversité de terroir, de technologie, de savoir-faire, les AOP laitières garantissent des expériences gustatives sans cesse renouvelées. Les cahiers des charges des AOP laitières permettent d’encadrer les pratiques de production et de fixer les grands phares de la recette de fabrication. Ce cadrage commun n’en permet pas moins de conserver une diversité de goût pour un même fromage. Pour s’en rendre compte, il suffit de goûter un fromage AOP de plusieurs fromagers ou encore de regoûter le même produit à différentes saisons. Les cahiers des charges sont garants de l’expression des terroirs et des savoir-faire des opérateurs. Ils permettent l’opposé de produits standardisés, travaillés pour proposer un goût constant toute l’année. L’effet très saisonnier de l’alimentation des troupeaux par exemple avec de l’herbe pâturée l’été contre des fourrages secs l’hiver va marquer de manière nette les arômes et la couleur des fromages. D’autres facteurs plus subtils vont jouer sur le goût tout au long de l’élaboration du produit pour au final aboutir à un fromage unique.
Et vive le manger vrai !
Choisir les fromages, beurres et crèmes AOP, c’est opter pour des produits sains et naturels. C’est un choix idéal pour tous ceux qui ont envie de partager des plaisirs authentiques, à tout moment de la journée et de l’année !
Des ingrédients simples pour un produit traditionnel
Aliments naturels par excellence les fromages sont composés d’ingrédients on ne peut plus simples : lait, présure, sel, ferments lactiques. Pour les fromages AOP, leur processus de fabrication est en plus défini en toute transparence dans leur cahier des charges, accessible à chaque consommateur.
De la matière grasse, mais pas que
La matière grasse laitière a un intérêt nutritionnel tout particulier : caractérisée par une grande diversité, avec plus de 400 acides gras différents, elle apporte des Acides Gras Saturés (AGS), des Acides Gras mono-insaturés (AGMI) et poly-insaturés (AGPI) avec un ratio ω6/ω3 très favorable. Par ailleurs, les fromages sont les premiers contributeurs en calcium et en phosphore. Ils sont également riches en zinc, rétinol, et vitamine B12 et sont sources de vitamine B2, B9 et d’iode notamment. Ils apportent enfin des protéines d’excellente qualité nutritionnelle.
Le pâturage, un des facteurs clé de lien au terroir dans les cahiers des charges des AOP laitières, a un impact largement reconnu sur les caractéristiques sensorielles et nutritionnelles des produits. Plus la proportion d’herbe pâturée est importante plus le fromage est riche en acides gras mono-insaturés et polyinsaturés, en caroténoïdes et en vitamine A et E.
Des valeurs de convivialité et de partage
Les AOP, par leur histoire locale, sont associées de manière forte à la convivialité et au partage lors des temps de repas. Aliments centraux, les fromages AOP sont marquants dans toutes les régions des plats familiaux et des recettes emblématiques, à partager en famille ou à faire découvrir aux amis. Incontournables des plateaux de fromages, là encore les AOP s’illustrent par leurs goûts authentiques et leur diversité !